Les pratiques langagières déclarées des juristes pendant la représentation de leurs institutions devant les autorités judiciaires et administratives.

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Date
2019
Authors
Araar Djahida
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Université Chadli Ben Djedid d’El-Tarf
Abstract
Notre travail qui s’inscrit dans le domaine de la sociolinguistique s’intéresse aux pratiques langagières des juristes devant les autorités judicaires et administratives. Nous voulons expliquer pourquoi ces pratiques varient-elles d’une autorité à une autre. Nos données collectées à partir d’un entretien semi-directif nous a permis de décrire ces pratiques langagières dont l’arabe classique, l’arabe dialectal et le français font partie. Mais le statut de ces langues se diffère d’une autorité à une autre. Devant les autorités judiciaires, les juristes utilisent l’arabe classique vu que cette langue est imposée implicitement par le cadre professionnel au moment où ils se sentent intérieurement l’interdiction du français puisque la première est la langue du pouvoir. Toutefois devant les autorités administratives qui n’imposent pas une langue particulière, les juristes utilisent le français comme langue favorable. Ces autorités représentent un lieu conflictuel des langues. Entre sentiment d’interdiction et choix favorisé, le français a une place dans les pratiques langagières des juristes sous l’effet d’une nécessite communicationnelle ou professionnelle.
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