Les troubles du développement de la parole chez l’enfant : Cas des élèves du primaire.

Abstract

Notre recherche nous a permis de répondre à notre problématique de départ :  Quels sont les indices valables pour se prononcer qu’un enfant souffre d’un trouble de la parole ?  Quels sont les traitements possibles pour remédier aux problèmes de ce trouble spécifique chez les enfants ?  Quels conseils suggérer aux parents pour une meilleure rééducation. Nous attirons l’attention des parents sur le fait que les difficultés rencontrées par leur enfant s’inscrit dans un processus global et complexe qui mérite d’être pris en compte si on veut les sortir de l’impasse. Les prises en charge multiples ne permettent toujours pas à l’enfant atteint du trouble de langage de s’unifier et de progresser, il serait plus heureux de lui proposer une rééducation pluridisciplinaire, afin qu’il ne se disperse plus et qu’il accède à une cohérence dans le discours et dans les actes de tous les intervenants. Le bonheur procuré chaque jour par les victoires des plus démunis sur leurs difficultés initiales face à la lecture et à l’écriture. Chacun de nous souhaite observer « nos patients élèves » ou « élèves-parents », accablés au départ par l’inadéquation entre efforts et résultats, se laisser gagner peu à peu par l’espoir, puis la confiance et enfin la joie de découvrir l’étendue de leurs possibilités. Ils reprennent soudain le goût d’entreprendre et de mener à bien des projets, avec le plaisir de se voir reconnus, acceptés et appréciés tels qu’ils sont. La nouveauté consiste à cesser de vouloir gommer ce que certains considèrent comme un « défaut » de la personne, avec l’idée que, une fois cette anomalie disparue, L’enfant ne sera plus troublé normale. Les troubles du développement de la parole concernent environ 12 % de la population, dont 4% sont sévèrement touchés, sans compter l’entourage, parents, conjoints, enfants, amis, enseignants confrontés à ce problème dans leur vie professionnelle, avec les orthophonistes, les médecins, les psychologues et les psychomotriciens, bref, nous sommes tous concernés.