Etude de l’ingestion indirecte des microplastiques sur histopathologie hépatique et rénale chez le rat wistar

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Date
2024
Authors
Guerba Sandra
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Abstract
Résumé La pollution par les microplastiques, fragments de plastique d'une taille inférieure à 5 mm, est une préoccupation croissante en raison de ses impacts potentiels sur la santé humaine et animale. Les microplastiques peuvent pénétrer dans l'organisme par diverses voies, notamment L’ingestion, l'inhalation et le contact cutané. Une fois dans l'organisme, les microplastiques peuvent se transloquer vers divers organes et tissus, où ils peuvent induire une gamme d'effets nocifs. Les microplastiques peuvent libérer des substances chimiques toxiques dans l'organisme, qui peuvent perturber les systèmes hormonaux, endommager l'ADN et induire un stress oxydatif. Et aussi déclencher une réponse inflammatoire chronique dans l'organisme, ce qui peut contribuer au développement de maladies chroniques telles que les maladies cardiaques, le cancer et les maladies auto-immunes. Ils peuvent s'accumuler dans les organes et causer des dommages physiques directs, tels que des lésions tissulaires et une dysfonction des organes, perturber le système reproducteur et le développement foetal, ce qui peut entraîner des problèmes de fertilité, des malformations congénitales et des retards de développement. Cette étude s'est concentrée sur les effets de l'ingestion indirecte de microplastiques sur la fonction hépatique et rénale. Les rats ont été exposés à de l'eau contaminée par des microplastiques provenant de la dégradation thermique de biberons en plastique. Les résultats de ces études soulignent l'importance de comprendre les impacts potentiels des microplastiques sur la santé, en particulier chez les jeunes enfants exposés à ces particules via des produits courants comme les biberons. Les mots clés : micro-plastiques, fragments , biberons, polypropylène, nourrissons, fonction hépatique et rénale, dégradation thermique, histopatologie Abstract The pollution by microplastics, plastic fragments smaller than 5 mm, is a growing concern due to its potential impacts on human and animal health. Microplastics can enter the body through various pathways, including ingestion, inhalation, and skin contact. Once inside the body, microplastics can translocate to various organs and tissues, where they may induce a range of harmful effects. Microplastics can release toxic chemicals into the body, which can disrupt hormone systems, damage DNA, and induce oxidative stress. They can also trigger chronic inflammatory responses in the body, contributing to the development of chronic diseases such as heart disease, cancer, and autoimmune diseases. Additionally, microplastics can accumulate in organs and cause direct physical damage, such as tissue lesions and organ dysfunction, disrupting the reproductive system and fetal development, which can lead to fertility issues, congenital malformations, and developmental delays. In this study, we investigated the effects of indirect ingestion of microplastics on renal and hepatic histopathology in Wistar rats over a period of 4 weeks. The rats were exposed to water contaminated with microplastics released from baby bottles due to thermal degradation. Histological analyses of various organs (liver, kidney) suggested that exposure to microplastics did not trigger any tissue-level changes in the treated organs. Results related to measurements of body weight and absolute or relative organ weights showed no significant differences. These study findings underscore the importance of understanding the potential impacts of microplastics on health, particularly in young children exposed to these particles through common products such as baby bottles. Keywords: microplastics, baby bottles, polypropylene, infants, hepatic and renal function, thermal degradation
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